Tout savoir sur le prêt étudiant

Nous sommes nombreux à avoir contracté un prêt étudiant pour nos études supérieures. Il faut être âgé de moins de trente ans pour pouvoir y prétendre. Aujourd’hui, nous partageons toutes les informations à connaitre sur ce sujet.

Combien pouvons-nous emprunter ?

Le plus dur lorsque nous faisons une demande pour un prêt étudiant, c’est la présentation d’une garantie financière capable de couvrir le crédit. Lorsque cette condition est possible, la somme obtenue varie encore en fonction des études que nous choisissons.

Généralement, la somme varie entre 800 et 50 000 €. Bien sûr, cette somme peut monter bien au-delà de ce plafond en fonction des études que nous entreprenons. Cela peut être le cas pour les jeunes qui veulent faire des études dans les grandes écoles à savoir HEC ou ESSEC.

Comment fonctionne le taux d’intérêt ?

Le crédit aux étudiants n’est pas comparable aux autres crédits, car il a la particularité d’être plus faible. Tout comme le montant du prêt, il est variable en fonction du montant de crédit obtenu.

Selon notre banque et notre capacité à négocier, nous pouvons avoir un taux d’intérêt compris entre 1,9 et 4 %. Pour visualiser le montant de notre prêt, nous pouvons prendre le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) comme référence. Il détermine le montant final de notre crédit en incluant les frais de dossier, l’assurance et les intérêts.

Comment fonctionne le remboursement ?

Pour alléger notre remboursement, le prêt se règle en deux étapes. Les premiers règlements de crédit se font au tout début de nos études. Durant cette période, nous pouvons bénéficier d’une franchise partielle qui nous permet de payer les intérêts et l’assurance. Nous pouvons aussi avoir une franchise totale et ne payer que le montant de nos assurances.

Le règlement de la somme emprunté ne commence que vers la fin de nos études. Soit au moment où se termine la période de franchise.

La loi Scrivener de 1978

C’est une loi qui autorise les étudiants à payer la totalité de leur prêt bien avant la date d’échéance prévue. Cette démarche ne nous pénalise en aucun cas et ne permet pas pour autant de réduire nos taux d’intérêt ou la totalité de l’assurance convenue.